O ser, tão narrado: o espaço de repouso em Grande sertão: veredas

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Data

2013-09-20

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Universidade Federal de Goiás

Resumo

João Guimarães Rosa estimait que son travail d‟écrivain était de rétablir la liberté de l'homme, ce qui signifiait pour lui rendre à l'homme la possibilité d'utiliser un mot comme si c'était la première fois. Autrement dit, faire que son lecteur, en entrant en contact avec la Parole créatrice de réalités en même temps perçoit la possibilité de se transformer de créature en créateur de mondes. Des lectures que nous avons faites de l‟oeuvre de Guimarães Rosa, ainsi que de sa fortune critique, l'impression laissée est celle que cette conception, c'est à dire la possibilité de récupérer la création rhétorique du monde, n'était pas envisagée. Ou l‟on faisait une lecture mystique des textes, trop marquée par la religiosité populaire, ou une lecture sociologique, fortement régionaliste, entre autres. Ce travail vise à aborder la représentation du sertão dans son seul roman, Grande sertão: veredas. À la lumière de l‟herméneutique symbolique, de la critique de l'imaginaire, en particulier à partir de la Théorie Générale de l‟Imaginaire proposée par Gilbert Durand, nous analysons les relations possibles entre Guimarães Rosa et cet espace du sertão. Nous étudions la façon dont ces relations sont suscitées par la langue et, enfin, suggérons des lectures possibles pour le concept de la métaphysique, comme exposé par Rosa. L‟hypothèse avec laquelle nous travaillons est celle que l'univers (re)créé par Rosa, à savoir le «sertão», reproduit ce que Durand appelle de forme a priori et euphémique de l‟antidestin, ou du repos et de l'espoir. Dans cette perspective, la recherche vise à dévoiler des éléments pré-logiques du discours, à partir d'un corpus principal, le roman Grande sertão: veredas, qui assume, concrètement, la fonction fantastique de l'imagination, dissolvant le régionalisme supposé dans le grand mouvement ancestral des images archétypales qui ont accompagné l‟Homo sapiens. L'espace du sertão, de simple endroit de l‟enfance garçon Joãozito, passe à occuper le centre de l'oeuvre de l'écrivain et à assumer le rôle de véhicule de sa convivialité euphémique avec le Temps, suggérant des mises à jour de plusieurs mythes, comme ceux du Labyrinthe et de Faust. Ainsi, le sertão, pour João Guimarães Rosa, se manifeste comme un espace sacré, notamment par la traversée initiatique de Riobaldo, plus qu‟un frère pour Rosa, un écrivain pour qui il ne devrait y avoir aucune distinction entre l'auteur et son oeuvre.

Descrição

Citação

ASSIS JÚNIOR, Gilson Carlos de. O ser, tão narrado: o espaço de repouso em Grande sertão: veredas. 2013. 103 f. Dissertação (Mestrado em Letras e Linguística) - Universidade Federal de Goiás, Goiânia, 2013.