Avaliação dos efeitos do adensamento urbano na dinâmica hidrológica de bacias hidrográficas – Aparecida de Goiânia – GO

Abstract

The expansion and urban densification in the last four decades have influenced the hydrological dynamics of urban watershed. The goal of this paper is to evaluate the intensification of this process, considering the changes in the coefficients of runoff in the face of precipitation scenarios, and its influence in the increase of the flow estimates of a watershed in Aparecida de Goiânia. The methodology consisted in the modeling of geoprocessing conditioners, involving precipitation, morphometric variables, coverage and use classes associated with soil types, and their effects on flow estimates in 1992, 2005 and 2016. The results indicate a close spatial-temporal correlation between urban densification and flow estimates, and in the basin exudative the maximum estimated flow increased from 16.2 in 1992 to about 46.8 m³/s in 2016. In the same period and in the whole basin the reduction of the concentration time was only 5.3 minutes in contrast to the considerable increase in the estimates of the flow velocity of the densely built areas. It is understood that the channels, herewith of the floodplain, functioned as reducing areas of the flow velocity enhanced by the increase and convergence of flow volumes from the higher areas.L’expansion et la densité urbaine au cours des quatre dernières décennies ont influencé la dynamique hydrologique des zones fortement urbanisées. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’intensification de ce processus, basée sur les changements dans les coefficients de ruissellement face aux scénarios de précipitations, et son influence sur l’augmentation des estimations de débit d’un bassin hydrographique à Aparecida de Goiânia. La méthodologie consistait à modéliser les conditionneurs de géotraitement, en incluant les précipitations, les variables morphométriques, les classes de couverture et d’utilisation associées aux types de sols et leurs effets sur les estimations de débit en 1992, 2005 et 2016. Les résultats indiquent une corrélation spatio-temporelle étroite entre les densités urbaines et les estimations de débit: dans le débit sortant du bassin, le débit maximal estimé est de 16,2 en 1992 à 46,8 m³/s en 2016. Dans la même période et dans tout le bassin, la réduction du temps de concentration n’était que de 5,3 minutes contrairement à l’augmentation considérable des estimations de la vitesse d’écoulement des zones densément construites. Il est entendu que les canaux, avec la plaine d’inondation, ont fonctionné comme des zones réductrices de la vitesse d’écoulement renforcé par l’augmentation et la convergence des volumes d’écoulement des zones supérieures.